"Labyrinthe"
« Lieu dont le sens n’est nulle part ou bien
circuit dont le centre est partout ou bien encore parcours dont le
centre est défini par l’exacte place où le spectateur est
annihilé, dévoré. Complexité des lignes qui se brisent, se
tordent, se multiplient et se brouillent en bifurcations,
embranchements tortueux : des lignes qui parfois s’enchevêtrent,
se barrent, viennent se confondre.»Gilbert
Lascault, extrait de l’« Aventure d’une horizontale ».
Sujet :
Créer ta propre interprétation du labyrinthe !
Technique et support :
libres
Contraintes :
Il
pourra être suggéré par un dessin combinant texte et image
(collage autorisé).
Il pourra être en volume partiel ou
total.
Il sera en couleur ou en noir et blanc.
Il sera grand ou
petit.
Il sera créé en groupe de 4
maxi
Il sera surprenant et original.
Votre labyrinthe doit avoir un thème.
Travail: groupe de 4 élèves maximum
Vocabulaire: structure, temps, espace, dédale, corps, parcours, symbolique
*Dédale :
(myth. Gr.) Architecte et sculpteur, constructeur du labyrinthe de
Crète dans lequel fût enfermé le Minotaure. Il y fût emprisonné
lui-même par ordre de Minos mais s’échappa avec son fils Icare en
se faisant des ailes de plumes et de cire.
Déroulement/réflexion:
1 Quel thème?
2 Quels objets/ représentations/matériaux/couleurs par rapport au thème?
3 Voir les contrainbtes du sujet sur la feuille distribuée: y répondre si besoin
4 croquis du labyrinthe
5 Liste du matériel dont vous avez besoin.
Références artistiques:
Le temps de l’oeuvre :
Les oeuvres d’art ont leur propre temporalité. Longues dans leur fabrication ou faites dans l’instant, le temps dans l’oeuvre joue son propre déroulement. Ainsi, les oeuvres d’Opalka reflètent-elles au plus près le temps de leur fabrication tel un sablier se dévidant dans le temps.
L'espace qui englobe le spectateur:
De l’air, de la lumière et du temps de Susanna Fritscher 2017
Le spectateur peut également multiplier les points de vue depuis les petites galeries au premier étage du musée, qui offrent des perspectives inattendues. Mouvement, son, vibration, lumière… Le visiteur est invité à un moment unique de plaisir, de contemplation et d’écoute, à un voyage sensoriel au cœur d’un musée qui s’éveille.
Contrairement à l’oeuvre d’Anish Kapoor, l’oeuvre de Susanna Fritscher est faite pour montrer la grandeur de l’espace utilisé et pour créer un sentiment de légèreté, d’apaisement là où Léviathan amène une sorte d’oppression et d’étouffement.
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